lundi 14 décembre 2009

Parler français


N’est ce pas le service minimum qu’un maire doit offrir dans une ville d’exception ?

Mais causer français comme Robert Varèse s'y entend – voir à gauche son édito de la revue municipale - peut divertir l’attention du lecteur lassé par l’insignifiance et la redondance du propos. Noircir, même en quadrichromie, mois après mois, 28 pages sans se complaire dans la mièvrerie et l’afféterie est au dessus des capacités des propagandistes du maire et surtout des réalisations de son équipe.

Écrire un français correct ne devait pas être exigé des enseignants à l’ENA, pas plus que maîtriser la langue de Molière pour être fait maire du Vésinet.

Florilège des fautes de français relevées par un ancien élève du collège du Cèdre.

« Des mesures, révélatrices… associées à…, a permis … »
Faute de syntaxe grossière, le sujet est au pluriel, le verbe au singulier. Revoir programme de CP.

« Va notamment être aménagée la zone 30, liaison cyclable, à proximité du lycée Alain »
Charabia … Quel rapport entre zone 30 et liaison cyclable ?

« L’utilisation d’un parc automobile…il s’inscrit, lui aussi …. »
Utilisation était encore récemment féminin, il ne l’était pas, mais en Varésie tout change.

« ….voire électriques, à termes ».
A terme est invariable, et ne s’accorde pas avec électriques, même par un bon câble !

Signer un édito sans l’avoir revu c’est se moquer de ses administrés, à moins que le p’tit Robert ne l’ait relu, justifiant alors de son sobriquet !


par un exclu de l'AFEP



10 commentaires:

  1. Stupéfiant de découvrir que le maire est un illetré !

    Remarquez, c'est quand même mieux qu'un analphabète

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  2. Madame, Monsieur,

    On sait Monsieur Varése, mauvais élève dans tout mais bon si on doit noter tous ses discours, cela devient ridicule.
    Revenons à des choses plus sérieuses !

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  3. @ anonyme de 11h 31

    Je ne partage pas du tout votre opinion.

    Un maire qui ne peut écrire sans faire une fôte de français à chaque ligne déshonore sa commune, surtout quand il appose sa signature de Premier Vice Président de la CCBS.

    C'est indigne du mandat qu'il a reçu !

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  4. Réponse du message 12:12...
    Vous ne partagez pas mon avis sur le côté dérisoire de cet article, c'est votre droit !
    Mais imaginez un maire qui serait "parfait", qui serait apprécié des Vésigondins... Feriez-vous ce même discours si il faisait des fautes d'orthographe...
    Monsieur le Maire est incompétent mais nous n'avons pas besoin de lui trouver des fautes dans ses discours pour le prouver !
    Et pourquoi pas demain critiquer la couleur de ses cravates, de ses caleçons, le choix de son chien ?
    Trouvons des arguments intelligents pour débattre !

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  5. Tout à fait d'accord !
    Démonstration "cul-cul-la-praline",
    Avec ce genre d'ânerie, Varése va se payer avec notre argent un prof du Collège du Cèdre pour ses discours.

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  6. Il faut également se rendre compte que l'articulation d'un texte est révélatrice de la pensée de son auteur.
    Les cascades de "donc" sous lesquelles nous noient M. Varèse et ses adjoints illustrent bien que leur vision de l'enchaînement des causes et effets de leurs actions.
    Ainsi, régulièrement, M. Varèse et ses adjoints débutent leurs phrases par "donc", sans qu'aucun élément n'ait annoncé cette coordination.
    J'invite ceux qui seront, nombreux, je l'espère, présents au conseil municipal ce 17 décembre, à noter le nombre d'incohérences lexicales de ce genre dans le discours des godillots varésiens.
    Les cours d'art oratoire qui doivent leur être dispensés ne serviront strictement à rien. A leur niveau, la meilleure solution, c'est l'aphasie. Ou une bonne grippe.

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  7. Persiste et signe14 déc. 2009, 13:49:00

    Je continue à penser qu'il est inexcusable pour le maire d'une ville d'exception de signer un édito bourré de fautes de grammaire.

    Imagine-ton un Alain Jonemann, un Jacques Myard, Un Péricard apposer leur griphe sur un torchon ?

    Non, ils l'auraient fait mettre au pilon si d'aventures une faute s'était glissée, ou aurait publié un encart avec un errata, en présentant leurs excuses aux administrés.

    Mais Varèse n'a que mépris pour les vésigondins, si tant est qu'il ait su corriger l'épreuve que ses thuriféraires lui ont pondu, ce dont avec beaucoup de vésigondins, je doute.

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  8. Que voulez-vous,on ne peut pas tout faire : corriger les fautes et vérifier que sa photo se trouve au minimum 5 fois dans la revue. Mais qu'en est-il de ses chargés de communication ou du Directeur qui avait pondu une note afin que le personnel municipal utilise les formules de politesse destinées aux "gens importants".
    Ces messieurs-là ne connaissent pas l'orthographe ? Dommage, vu l'augmentations de masse salariale entraînée par leur recrutement !

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  9. @ un du collège du Cèdre

    Bien vu . En plus il faut lire la tribune du RPV en page 25 de la pravda: "bien faire et laisser dire...." Le plus grave c'est que les élus du RPV sont convaincus d'être victimes d'une cavale montée par des aigris qui n'ayant pas été élus sont forcément de mauvaise foi, alors que le RPV travaille pour restaurer les finances de la ville (si, si ils le disent), travaille pour
    entretenir à nouveau les bâtiments de la ville qui n'ont pas été entretenus depuis des années, travaille pour entretenir les lacs et canaux qui sont à l'abandon depuis des années (si, si ils le disent). Alors que les finances de la ville n'ont jamais été aussi catastrophiques, que le Vésinet n'a jamais été aussi sale: "Bien faire et laisser dire ?"

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  10. @ Manu

    Heureusement que les aigris ont monté une cabale, car la cavale les aurait désarçonnés !

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