mardi 13 avril 2010

à mon ami André MICHEL

Simple lecteur du blog de Phénix, dont j’apprécie toujours la verve, l’exagération de l’éternel pamphlétaire ainsi que la qualité de ses informations, j’y viens m’exprimer pour la première fois.

La lecture des derniers articles et la lettre d’André MICHEL m’y incite.

L’analyse de ce dernier du rêve à la réalité sonne vraie, son retour sur le passé du projet de la place du marché suscite de ma part les remarques suivantes :

1/ J’ai soutenu le projet de patinoire provisoire, je fus même le seul ( et unique) à défendre l’option de la location qui seule permettait une approche raisonnable avec les communes environnantes pour une vraie intercommunalité, et, de plus, aurait permis d’obtenir les dérogations nécessaires au POS de Montesson (où se trouve le stade des Merlettes).
Pour le reste, j’assume totalement ce que je fis, y compris ce que nous fîmes ensemble !
Tout au plus, je rappellerai que le vrai point de départ ce fut le vote sur les scénarii le 16 décembre 2002 au cours duquel André se prononça positivement.

2/ je fus également le seul avec Martine OFFANT-RIVASI à contester la régularité du jury d’architectes et le choix du maître d’œuvre.
Qu’importe le passé ! les historiens eux-mêmes y trouveront peu d’intérêt.

3/ Quant au présent, bien sûr réaliser la patinoire souterraine est encore possible... ce serait aller contre l’avis exprimé des Vésigondins. Peut-on soutenir une telle démarche ?

4/ Arrêter le projet sans arrêter le chantier fut, sur décision commune, ma mission. Contester, aujourd’hui cette démarche c’est oublier les contraintes de sécurité et l’instabilité du chantier.
Le choix opéré en mars 2007 je l’assume encore aujourd’hui : techniquement et financièrement c’est le meilleur choix.
Arrêter le chantier impliquait la résiliation du marché de gros œuvre et l’indemnisation très coûteuse de l’entreprise pour ce préjudice ainsi que l’obligation d’une mise en sécurité de la place (pour des mois) très onéreuse.

5/ Financièrement le projet de CMA était insupportable pour la Ville ; son arrêt même au stade où nous l’avons trouvé a permis d’éviter des dépenses bien plus importantes. Le contrat d’assurance souscrit au démarrage du chantier prévoyait 25M€(2006) de travaux, à la fin du chantier il a été revu pour un montant total de 13M€, ce dernier montant inclut les travaux réalisés hors du cadre du projet initial (éclairage public, voiries, assainissement, système de gestion du parking) et non compris dans le montant du projet initial ; même en ajoutant l’abandon des subventions (6M€) et les indemnités (2M€) l’écart reste notable.

La place du marché a été rendue aux Vésigondins ; elle a retrouvé sa vocation d’origine : une place foraine point focal et carrefour d’un centre de village. Je souhaite pour son avenir une vraie consultation et une vraie concertation des Vésigondins, principalement de ses riverains dont la plupart ne souhaite aucune construction en surface. Pour le sous-sol (hors parking) des solutions existent ; un projet(extérieur à la mairie) a été proposé mais jusqu’ici négligé par le maire. Espérons que l’on ne repartira pas, comme par le passé, sur l’entêtement d’un maire.


Claude CHATARD

8 commentaires:

  1. Grosse sur la patate13 avr. 2010, 17:47:00

    Non, Mr Chatard, vous racontez l'histoire qui vous arrange !

    La vérité est simple à dire, mais elle vous met en porte à faux.

    Varèse et vous même saviez que vos promesses de campagne étaient intenables ! qu'il vous serait impossible de reboucher le trou, de solder la facture avec seulement 2 M€ de plus que le montant dû au jour de votre prise de fonction.

    C'est ça la vérité : vous étiez prisonnier de promesses électorales faites sciemment pour tromper l'électeur.

    Une fois aux affaires vous avez agi dans la précipitation, sans même comprendre que le cas Chaslin était insoluble sans lui offrir une compensation raisonnable. Et Chaslin vous a mené par le bout du nez, vous interdisant de dévier d'un pouce du projet initial, sauf à ne pas le terminer ce que vous vous êtes condamnés tout seuls à faire.

    d'où le résultat : cette place improbable, qu'aucun élève de concours d'architecture n'oserait soumettre de peur de se faire virer.

    L'autre soir, en commission urbanisme, vous avez du boire la coupe jusqu'à la lie en entendant le jugement sans appel des experts urbanistes qui se sont penchés sur le dossier du PLU.

    Leur diagnostic est terrible pour Varèse et pour vous : vous avez défiguré la place du marché.

    Votre plaidoyer pro domo est insignifiant, car le mal est irréparable, sauf à tout casser et à tout reconstruire.

    Quant à l'aspect financier, il est comme le reste de votre démonstration : mensonger. les 8 millions d'€ de subvention par exemple n'y apparaissent pas.

    Allez Mr Chatard, votre temps est passé.

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  2. Père la Rigueur13 avr. 2010, 18:34:00

    @ la patate qui sort de ses gonds :
    Claude Chatard avance des chiffres ; ils sont clairement énoncés. Donc c'est facile de vérifier s'il dit vrai ou faux. Les imprécations et anathèmes ne sont une réponse ni appropriée, ni convaincante, elles seraient même contre-productives en l'absence de données plus concrètes.
    La patate échauffée peut-elle nous rappeler, avec précision SVP, ce qu'aurait coûté la réalisation intégrale du projet « patinoire+élégant bâtiment de 4 étages, avec marché couvert »?
    C'est ce chiffre-là, bien sûr corrigé des subventions et travaux réalisés hors du projet initial, qu'il faut comparer à ceux de Claude Chatard. C'est seulement au vu de ces chiffres que l'on saura qui a trompé qui... et , peut-être, a quoi ont échappé les Vésigondins.
    Pour ce qui est de défigurer la Place du Marché, cette affirmation est-elle faite en référence à l'œuvre d'art en marbre imitant le béton qui ornait la place avant 2002 ? Les avis peuvent être partagés. Qu'en pensent les Vésigondins qui vivent autour de la Place ?

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  3. une place foraine ? Ca c'est sûr, les vésigondins sont à la fête depuis 2 ans.

    Un carrefour de centre de village ? Ca c'est faux : Cette place est désespérément vide en dehors du mardi et du samedi matin. Elle est tellement biscornue et casse-gu... que beaucoup font le tour par les trottoirs plutôt que de la traverser.

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  4. Contribuable associé13 avr. 2010, 19:03:00

    Les riverains sont satisfaits ?
    Parfait !
    La place est rendue à sa vocation d'origine ? Parfait !
    Le maire ignore un projet extérieur à la mairie ?
    Parfait !
    (Suffisamment de sottises ont été commises par le sieur V. et son équipe -sans compter celles qui sont dans les tuyaux- sans qu'ils repiquent au truc...)
    Tout est parfait dans le meilleur des mondes possibles.
    Payons et dormons en paix, amen !

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  5. oui c'est parfait.Un endroit calme et paisible
    au centre ville. Une serenité retrouvée.des manifestations conviviales.

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  6. On comprend bien la tentation de celui qui signe "Père la rigueur" de considérer que les affirmations de Claude CHATARD sont nécessairement justes puisque vérifiables.

    Malheureusement "Père la rigueur" se trompe. Que ce soit de bonne foi (et de mauvaise mémoire) ou avec des intentions moins honorables, Cl. CHATARD affirme ici des choses inexactes.

    Inexact qu'il ait soutenu le projet de patinoire provisoire. S'il a bien voté pour une location le 8 juillet 2002 (31 voix contre) il n'a pas voté pour l'achat favorisant ainsi le rejet du projet.
    La location devenait plus chère que l'achat dès la quatrième année.
    Cl. Chatard essaiera-t-il de nous convaincre qu'il était pour une patinoire provisoire de façon provisoire ?

    Inexact de prétendre qu'il a (avec Mme OFFANT-RIVASI) contesté la validité du Jury d'architecte.
    Le Jury, dont faisait partie Cl. CHATARD, a été désigné par le Conseil Municipal le 28 avril 2003.
    Mme OFFANT, MM. VARESE et CHATARD ont voté contre, fidèles à leur opposition marquée dès le 16 décembre 2002.

    Cl.CHATARD n'a pas pour autant jugé opportun de refuser de faire partie du Jury. Il n'a pas davantage introduit de requête en contestation devant le Tribunal Administratif.

    Le PV de la délibération du Jury, en date du 28 novembre 2003, comptabilise M. CHATARD dans les voix exprimées en faveur du cabinet CHASLIN, comme maître d'oeuvre !!!
    C'est la semaine suivante, le 5 décembre 2003, que M. CHATARD a révisé sa position.

    Cl. CHATARD dit justement que continuer le chantier était inévitable au regard de l'avancement des travaux et de la sécurité.

    C'est justement parce que c'était inévitable qu'il était aberrant d'arrêter le projet.

    Quant à l'aspect de la place ainsi inachevée, Cl. CHATARD en porte certainement la plus grande responsabilité.

    Pour les chiffres, on notera avec amusement qu'aujourd'hui Cl. CHATARD nous apprend que le projet initial était bien estimé à 25 M€, loin des 31 M€ invoqués par M. VLIEGHE et lui même le 21 mai 2008 pour justifier leur décision.

    Quant aux 13 millions dont M. CHATARD prétend que ce serait le prix de fin de chantier il doit s'agir d'un Poisson d'Avril.

    On se reportera utilement à la page 9 du numéro 8 (Décembre 2009) de la revue municipale où les dépenses d'investissement sont chiffrées à 21.682.000 euros TTC.
    Même en enlevant le FCTVA (ce qui serait une acrobatie) on obtiendrait encore plus de 18 millions !

    Non Cl. CHATARD n'est pas un sage qui aurait été mal écouté.
    Il a été le ferment de la division, l'artisan de la victoire de M. VARESE et probablement le plus grand responsable de la destructions de la Place du Marché.

    Quant à affirmer que les riverains (dont il est) préfèrent une place vide.
    1 - Nous en connaissons qui n'ont pas la vision égoïste de M. CHATARD,
    2 - Nous en connaissons qui n'ont pas les goûts esthétiques de M. CHATARD,
    3 - Nous en connaissons qui savent qu'une Ville comme le Vésinet où l'espace manque doit utiliser celui dont elle dispose.

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  7. Merci aux deux amis d'avoir par leur action commune contribué à faire construire cette place hideuse.
    Merci de la hausse vertigineuse des impôts qui en a découlé.

    Je propose d'inscrire cette place au patrimoine de l'humanité.

    Certes, la place précédente était tout aussi ignoble, mais elle avait au moins une certaine utilité.

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  8. J'y transférerais bien volontiers le théâtre des deux ânes...

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